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grand paris - Page 13

  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER A VANVES : LE POINT SUR LE PROJET DE GARE DU GRAND PARIS EXPRESS

    Après une première réunion de quartier soporiphique le 30 avril à Marceau (Plateau), puis vivante et plein d’annonces le 10 Mai à l’Hôtel de Ville (Centre Ancien Saint Remy), Bernard Gauducheau a tenu sa 3éme réunion publique de quartier le 31 Mai à la salle des cinéastes (Hauts de Vanves) qui a permis d’aborder des questions de fond, notamment sur  le projet de gare pour le réseau Grand Paris Express, sur le budget 2012 de la ville, les travaux et projets en cours de la ville et du Conseil Général. Le maire et le Directeur général des services ont réussi un excellent numéro de duettiste qui a rendu cette présentation budgétaire, généralement rébarbative, intéressante, le premier par ses interventions plus politique, le second par son ton pédagogique. Ils ont même réussi  à susciter des questions sur l’encourt de la dette de la ville par exemple. A Renouveler en 2013.  

     

    Mais le gros morceau de cette réunion concernait le projet de Grand Paris Express qui avait déjà fait, la veille au Conseil Municipal, l’objet de deux questions des groupes EELV et PS sur le projet de CDT (Contrat de développement territorial) entre l’Etat et GPSO dont un pré-accord a été signé juste avant le début de la campagne des élections présidentielles. Ses deux groupes s’étonnaient que les documents signés faisaient peu de cas du projet de gare au Clos Montholon à la limite de Vanves-Clamart-Issy les Moulineaux au niveau de la gare SNCF de Clamart, que l’ensemble des élus aient si peu d’informations sur ce projet de CDT et de la gare, et demandaient une réunion publique sur ces projets. Le maire, dans ses réponses, les invita à venir participer à cette réunion de quartier et leur indiqua que les vanvéens auront l’occasion d’avoir toutes les informations, tant les élus puisque le Conseil municipal du 27 Juin prochain sera amené à donner son avis, que les habitants puisqu’une enquête publique est prévue en 2013.

     

    Le lendemain, ce sont les services de GPSO qui sont venus faire le point sur l’état du projet et non ceux de la Société du Grand Paris (SGP) qui dispose d’une délégation territoriale dans les Hauts de Seine. Mais il est vrai que du côté de la SGP, est mis en avant la réserve qui interdit à des fonctionnaires de  s’exprimer en public pendant les campagnes électorales, ce qui n’est pas le cas dans la fonction publique territoriale au vu de l’exposé fait Jeudi soir par GPSO. Un projet qui parait avoir du plomb dans l’aîle après les dernières déclarations de Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires, en charge du dossier du Grand Paris, comme l’a rappelé le maire. Il pense que « 5 ans de travaux ne peuvent pas être remis en cause ! Ce serait dommage, car il y a un vra besoin de transport en commun dans la Région. Il est vraiment imp^érieux de prendre des décision ».

     

    Les représentants administratifs de l’interco ont expliqué que GPSO travaille en étroite collaboration avec la SGP sur des études techniques,  sachant que des études ont été lancées dés 2009 pour la mise en service de ce réseau. La gare du Clos Montholon/Vanves/Issy se trouvera sur la ligne Pont de Sévres-Moisy le Champ longue de 33 km qui est prioritaire. Le lancement des travaux est prévu en 2014, car d’ici là, plusieurs étapes d’études de faissabilité, technique, de procédures administratives avec l’enquête publique ... sont nécessaires. Ils ont expliqué comment ce tracé a été retenu, avec l’implantation des gares compte tenu des problématiques posé par les coteaux avec déclinivité du terrain, de la présence d’anciennes carrières et de la Seine bien sûr. Et le maire a rappelé qu’il avait été le seul à l’époque à se battre pour prévoir une gare à Vanves, et notamment à cet endroit dans un secteur appelé à énormément évoluer avec la construction du cyber-éco-quartier du Fort d’Issy les Moulineaux

     

    Ils ont montrés sur un plan, où se situerait la gare en sous sol entre -15 et -30 m, entre finalement la rue du clos Montholon et la place de la gare de Clamart au niveau du passage souterrain piétonnier et de l’ancien passage à niveau. Ils ont indiqué qu’il faudra déterminer les émergences. Des forages sont effectués actuellement pour déterminer la nature des sols.  Tout en précisant qu’elle sera une gare dite de proximité, l’un des 5 niveaux de gares déterminées par les architectes. Mais  ils n’ont pas dit que « à la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés ». Par contre, le maire a indiqué que l’un des architectes qui travaillent sur ces gares Grand Paris Express est Jacques Ferrier, l’architecte qui réalise la reconstruction d’Hachette à Vanves. Ils ont insisté sur les aspects fonciers de l’aménagement autour des gares dans un rayon de 450 à 500 m, indiquant que 5500 parcelles devront être acquises sur l’ensemble des tracés pour les gares, dont 1800 sont concernés par le tréfond, soit l’entre sous sol.

     

    De nombreuses questions ont été posées sur la gare, les interconnexions avec les lignes de bus, et surtout sur les répercussions immobilières : « Est-ce que cela va nous amener des tours ? ». Du coup le maire a insisté sur « la plus value d’apportera cette gare » et a rassuré : « Nos régles d’urbanismes prévoit que ce quartier est protégé, les habitants pouvant ajouter un étage, un appenti sans contraintes, en restant dans un cadre pavillonnaire ».  Tout en reconnaisssant « qu’il y aura une pression immobilière importante que Vanves connait et a connu depuis 10 ans sur d’autres quartiers. Mais plus on rajoute des services et du confort, et plus cela fait augmenter les prix (du métre carré) ».

    Il est revenu sur le CDT prévu entre l’Etat et GPSO  « qui permettra de protéger ce quartier de tout excés. Malheureusement lorsque les gens parlent de densification, ils ne pensent pas tous à la même chose. Vanves n’a pas de leçon à recevoir en matière de densité. Commençons par les autres mais pas par nous car Vanves  est l’une des villes les plus denses du département (même si cela ne se voit pas). Il n’est pas question d’accepter une tour Triangle au Clos Montholon. Mais la pression foncière se fera beaucoup plus du côté de Clamart »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DES INQUIETUDES A DROITE SUR LES INTENTIONS DE CDECILE DUFLOT

    Le bras de fer engagé entre EELV et le PS sur la tutelle du Grand Paris, c'est-à-dire entre Cecile Duflot ministre de l’Egalité des territoires et François Lamy ministre délégué de la ville a été remporté par le chef de file des Verts, comme le Blog Vanves Au Quotidien l’avait déjà annoncé. Mais ce sont ses intentions qui  suscitent de très vives inquiétudes à droite, Cécile Duflot ayant annoncé jeudi dernier qu'elle lancerait une concertation « dans les jours qui viennent » sur le Grand Paris avec « tous les acteurs » du projet, disant agir « sans a priori ».

     

    Roger Karoutchi sénateur des Hauts de Seine qui connait très bien tous les grands dossiers franciliens s’est offusqué des derniers propos de  Cécile Duflot  qui aurait affirmé que « le Grand Paris avait été imposé de manière brutale par Nicolas Sarkozy ». Du coup, il s’était interroge sur les intentions de la ministre  « Affirme t-elle que la convention Etat-Région sur le Grand Paris signée par JP Huchon n’a pas de valeur alors qu’elle a été débattue par le Conseil régional largement dominé par la Gauche, que les accords conclus entre Paris Matropole et l’Etat n’ont plus de sens, que les accords entre la SGP,  le STIF et les communes sur les gares et les aménagements ne sont plus valables ? ». Et de demander : « Veut on tuer le Grand Paris » qui « a été une construction continue depuis 5 ans avec beaucoup de concertation et d’évolution par rapport au projet initial ! ».

     

    De son, côté, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France, considère que « cette attribution est une très mauvaise nouvelle pour le développement de notre région en matière de transport, d’emploi et de logement. En effet, en choisissant d’attribuer ce dossier à Cécile Duflot, le Gouvernement fait le choix incompréhensible de confier ce projet majeur à l’une de ses opposantes les plus virulentes qui, avec son groupe des Verts au conseil régional d’Ile-de-France, a toujours voté contre le Grand Paris. Les élus UMP s’inquiètent aujourd’hui des véritables intentions du Gouvernement : en affirmant vouloir le « rediscuter, notamment pour permettre une articulation plus importante entre les collectivités locales et l’Etat », Cécile Duflot annonce-t-elle en réalité le démantèlement  programmé du Grand Paris ? » s’interroge t-elle en demandant que « Cécile Duflot clarifie sa position sur le Grand Paris et en particulier sur l’accord Etat-Région du 26 janvier 2012 : souhaite-t-elle poursuivre la mise en œuvre du projet tel qu’il a été discuté avec tous les acteurs locaux ? Souhaite-t-elle l’abandonner ? Souhaite-t-elle le modifier et, auquel cas, sur quels points ? »

     

    Laurent Lafon, président du groupe ARES  au Conseil régional dans lequel siége Bernard Gauducheau (NC) s’interroge lui aussi sur l’avenir du Grand Paris : « Les élus centristes d'Ile de France ont toujours appelé au dialogue et à la complémentarité des projets Etat et région, et se réjouissaient d’avoir été entendus. Nous resterons particulièrement attentifs à ce projet, mais nous nous interrogeons sur la manière dont la Ministre compte mettre en œuvre le Grand Paris Express qu’elle a fortement combattu il y a quelques semaines encore » indique t-il en rappelant « qu’en janvier 2011, alors que l'Etat et la Région étaient enfin parvenus à un accord global sur les projets de rénovation des lignes de transports existantes, et de réalisation d'un métro automatique de nouvelle génération, Cécile Duflot s’y était vivement opposée ».

     

    Ainsi, derrière  « le flou le plus total qui entoure son attribution ministérielle » dénoncé mercredi par Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional, il y a une vraie bataille entre les Verts, opposés au projet, et les Socialistes qui y sont favorables. « Les premiers n'ont toujours pas digéré la manière dont Jean-Paul Huchon, le président socialiste du conseil régional, a fait adopter le projet, tout le contraire de la « décroissance » qu'ils prônent, par la région » note un observateur averti de la Région  qui constate que pendant ce temps là, « les sondages géologiques et les études de réalisation du métro automatique de rocade qui ne sont pas remis en cause », continuent,  et que  « la déclaration d'utilité publique du prolongement de la ligne 14 du métro, entre Saint-Lazare et Saint Ouen - le premier maillon du réseau de transport -est imminente ».

     

    Mais ce n’est pas tout, car la question du logement est en ligne de mire  après les déclarations du candidat Hollande à l'Association des maires d'Ile-de-France (AMIF) dont le Blog avait fait état : Il laissait entendre que les compétences et les pouvoirs de Paris Métropole seraient étendus dans ce domaine. Elle pourrait notamment mettre en oeuvre la délivrance de permis de construire par les préfets dans les villes où les maires entendent maîtriser la prolifération de logements sociaux, notamment dans le cadre de la loi SRU. Cette autorité centraliserait la gestion des aides à la pierre, y compris celles qui émanent des départements. « Donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du coeur de l'Ile-de-France est dangereux dans l'immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l'existence même de la Région Ile-de-France » réagissait alors Roger Karoutchi.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA FEUILLE DE ROUTE D’HOLLANDE : VERS UNE METROPOLE PARISIENNE !

    « Ensemble, il nous revient d'engager une relation fondée sur le respect réciproque  La France et Paris doivent encore avancer ensemble dans la conscience d'un destin partagé. Il nous revient d'engager -et j'y veillerai sûrement- une relation fondée sur le respect réciproque. Et je prends devant vous et devant les élus de cette agglomération un engagement: celui de créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle » a déclaré François Hollande, président de la République à l’hôtel de Ville de Paris mardi dernier lors de sa journée d’investiture. « Nous nous appuierons sur les structures qui existent: Paris Métropole. Il nous faudra donner à cette fédération des bonnes volontés les moyens d'aller plus loin avec l'énergie d'un Etat partenaire. Cette nouvelle confédération métropolitaine disposera de pouvoirs réels, notamment en matière de logement, puisque c'est là l'enjeu le plus urgent pour tant de familles »

     

    Voilà ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande à l’Hôtel de Ville de Paris pour tous ceux qui s’intéressent au devenir du Grand Paris et de la Région Ile de France, sachant que le ministre qui sera chargé du « Grand Paris » est Cécile Duflot, ministre de l’egalité du Territoire et du Logement. Ce qui a suscité des réactions chez ses partisans : Jean-Paul Huchon  (PS), président de la Région Ile de france a salué les gages donnés par M. Hollande sur « la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation » et l'a trouvé « devant les élus parisiens, à l'écoute des attentes des collectivités qui souhaitent avoir les moyens d'agir, notamment pour répondre à la crise du logement. Le chef de l'Etat se fait ainsi l'écho des débats dont se sont saisis les collectivités franciliennes et pour lesquels Bertrand Delanoë et moi même portons une proposition commune sur l'autorité organisatrice du logement ». Bertrand Delanoë (PS, maire de Paris qui a régulièrement attaqué François Fillon en raison de la dette de l'Etat vis-à-vis des Parisiens, déclarait  lundi dernier à l’occasion du Conseil de Paris qu'il ne comptait pas « présenter la facture de la droite à François Hollande. Depuis 10 ans, la droite accumule les dettes vis-à-vis des collectivités locale avec une préférence pour Paris, et vous croyez que je vais présenter la facture de la droite à François Hollande qui vient d'être élu et à qui on laisse un pays avec 600 milliards d'euros de dette ! »

     

    Tout en reconnaissant que « des dossiers ont été bloqués parce qu'on voulait ne pas nous faciliter la tâche » en pensant à la piétonisation des voies sur berge et au « Pentagone français » à Balard. Rappelons sur ce dernier point que les députés François Cornut-Gentille (UMP) et  Bernard Cazeneuve (PS), proche de Hollande, avaient cosigné fin janvier un rapport sur la réorganisation de la Défense comportant un long développement sur cette opération. Et émettant de nombreuses réserves sur la manière dont le projet avait été enclenché, sans examiner d'autres possibilités. Les deux parlementaires demandaient à l'époque « une expertise juridique et financière » et chiffraient le coût total pour l'Etat à terme à 4,2 milliards d'euros. En tous les cas, une chose est quasi certaine : L’opération de la Croix Nivert avec logements sociaux et en accession se fera dans le XVéme à l’emplacement du dépôt de bus qui déménagera vers la Plaine Vaugirard entre Issy les Moulineaux et le XVéme.

     

    A droite, le sénateur Roger Karoutchi (UMP) s'est inquièté: « En parlant d’une confédération de collectivités à propos de Paris-Métropole, en affirmant que cette confédération aurait, à terme, la compétence logement, le Président de la République nie le pouvoir des communes et celui des départements d’Ile-de-France sur ce sujet essentiel pour les franciliens. Il semble également ignorer que le vrai débat serait de savoir si cette compétence peut être discutée avec la Région. En revanche, donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du cœur de l’Ile der France est dangereux dans l’immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l’existence même de la Région Capitale».

     

    Maurice Leroy, (NC)  ancien ministre de la Ville, chargé du Grand Paris appelait « François Hollande, Président de la République, à se saisir de ce grand et magnifique projet du Grand Paris que j'ai conduit dans l'écoute et la concertation avec les architectes du Grand Paris et l’ensemble des acteurs concernés. Le Grand Paris fait aujourd'hui l'objet d'un consensus qui permet d'agir de manière stable, dans la durée et la continuité de l'accord historique du 26 janvier 2011 que j'ai signé avec Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d'Ile-de-France ». Tout en constatant que si « la Pyramide du Louvre a marqué le mandat présidentiel de François Mitterrand, le musée des Arts premiers aura marqué celui de Jacques Chirac,  j'ai la conviction profonde que le Grand Paris, initié et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy, marquera son quinquennat. Le Grand Paris est un investissement d'avenir qui renforcera la croissance de notre pays, qui améliorera la qualité de vie des 12 millions de franciliens et qui permettra de désenclaver les quartiers populaires d'Ile de France ».